Kommentar |
De Bonne nuit les petits (1962) à Avatar, der Herr der Elemente (2008) en passant par Tintin (1991) et Titeuf (2001), les séries animées ou séries d’animation regorgent d’éléments socio-culturels hautement révélateurs. En effet, ces séries qui, au premier abord, semblent n’avoir été conçues que pour les enfants livrent à ceux et celles qui s’y intéressent de plus près un miroir très précis de la société et de la culture de l’époque à laquelle elles ont été diffusées. Il s’avère également intéressant de voir quels éléments (picturaux et lexicaux) elles se partagent au fil du temps ou d’une culture à l’autre et quels nouveaux éléments elles introduisent pour répondre aux attentes des générations suivantes. Les séries dites universelles surgissent simultanément dans plusieurs socio-cultures. Si leurs images sont reprises, elles, telles quelles, leurs dialogues sont, eux, traduits comme si la diversité culturelle passait outre l’image et n’était véhiculée que par la langue. D’autres séries osent, quant à elles, mettre en scène, dès le début, des cultures qui ne sont pas les leurs. Quel(s) portrait(s) en font-elles ? Tous ces points, et de nombreux autres (comme par ex les stéréotypes de genre), seront abordés au fil du semestre.
Au programme (liste non exhaustive) : Bonne nuit les petits (1962) –– Le Manège enchanté (1964) – Les Shadocks (1968) – Les Fous du volant / Wacky Races / Autorennen total (1968) – Les Schtroumpfs / Die Schlümpfe (1981) – Inspecteur Gadget (1983) – Tintin (1991) – Titeuf (2001) – Avatar, der Herr der Elemente / The Last Airbender (2005-2008) – Il était une fois notre Terre / l’Espace / la Vie / les Découvreurs (2009) – The Simpsons (1989 – 2020) |