Kommentar |
Si le mythe de Paris est le mythe urbain par excellence, le philosophe Walter Benjamin (1892-1940) fut l’un des premiers à s’y intéresser. “Capitale du XIXe siècle”, pour reprendre ses termes, Paris est au coeur de l’oeuvre de Zola comme de celle de Baudelaire. Dans son sillage, Karlheinz Stierle montrera que Paris est aussi, à l'époque, la "capitale des signes". Il s’agira d’étudier, à partir des deux oeuvres du corpus, comment une VILLE peut se constituer en TEXTE et de montrer l’émergence d’un nouveau genre, à partir de ce nouveau discours sur la ville placé sous le signe de la lisibilité : le tableau et d'un nouveau héros : le flâneur. Ce n'est pas un hasard si la bande-dessinée (Benoît Peeters et François Schuitten) ont donné à la ville un corps de femme dont nous contemplerons les "beautés". NB. Nous concentrerons nos analyses sur cette section Les Fleurs du mal (éd. 1861), mais nous recommandons aux étudiants la lecture des grands textes de Baudelaire sur la modernité comme : Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains, L'Art romantique, les Salons, L'Exposition universelle de 1855 et surtout Le Peintre de la vie moderne.Corpus & éditions utilisées en cours
* E. Zola, Le Ventre de Paris (1873). Éd. Le Livre de Poche “classique” par Robert Abirached et Philippe Hamon, 1997.
* C. Baudelaire, “Tableaux parisiens” (1861), in Les Fleurs du mal (1857). Ed. Folio/Gallimard présentée par Claude Pichois, 2015.
https://www.citedelarchitecture.fr/fr/exposition/revoir-paris Diese Seite übersetzen Dans cette exposition François Schuiten et Benoît Peeters, auteurs des Cités Obscures, font dialoguer leurs vision futuriste de la Ville Lumière, avec une sélection de dessins d'architectes et de projets d'urbanisme conçus pour Paris depuis deux siècles. La métamorphose de Paris depuis les travaux d'Haussmann, est ... |