Kommentar |
La 13ème édition (2019) du Festival Primeurs, un festival franco-allemand d’écriture dramatique contemporaine franco-allemand résultant d’un partenariat transfrontalier exemplaire entre le Saarländisches Staatstheater, le Saarländischer Rundfunk SR2 Kulturradio, le Théâtre du Carreau - Scène nationale de Forbach et de l’Est mosellan et l’Institut français de Saarbrücken - a célébré l’autofiction, une forme de confession personnelle plus ou moins proche de la vérité de l’auteur. Ce néologisme, employé pour la première fois en 1977 par le romancier et critique Serge Doubrovsky dans la 4e de couverture de Fils, désigne « une pure scène de fiction sous le couvert d’un récit d’enfance ».
Si les romanciers (Proust, Sartre, Ernaux…) ont souvent pratiqué cette mise en question savante de l’autobiographie naïve, elle a fait son entrée au théâtre plus lentement. L’objectif de ce séminaire est d’examiner les méthodes et les problèmes de l’autofiction « sur scène » à partir de quelques textes dramatiques français contemporains ayant retenu l’attention du Festival Primeurs : Le voyage égaré d’Aurélie Namur, créé en 2010, Pourama pourama. Pour un mois, pour un an de Gurshad Shaheman, créé en 2018, et Elise ou le champ des possibles d'Élise Noiraud (Actes Sud, 2020). |