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HS L'émancipation des femmes dans le théâtre de Molière. Amour, savoir et misanthropie - Einzelansicht

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Grunddaten
Veranstaltungsart Hauptseminar Langtext
Veranstaltungsnummer 75145 Kurztext
Semester WiSe 2013/14 SWS 2
Erwartete Teilnehmer/-innen Max. Teilnehmer/-innen 30
Turnus Veranstaltungsanmeldung Veranstaltungsbelegung im LSF
Credits
Sprache Französisch
Termine Gruppe: iCalendar Export für Outlook
  Tag Zeit Turnus Dauer Raum Raum-
plan
Lehrperson Status Bemerkung fällt aus am Max. Teilnehmer/-innen
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Do. 12:15 bis 13:45 s.t. woch 17.10.2013 bis 06.02.2014  Gebäude C5 2 - Seminarraum 3.16         30
Gruppe :
 
Zuordnung zu Einrichtungen
Romanistik
Inhalt
Kommentar

« …une femme en sait toujours assez/Quand la capacité de son esprit se hausse/À connaître un pourpoint d’avec un haut-de-chausse » : cette répartie de Chrysale dans Les Femmes savantes (Acte II, scène 7, v. 531-2) dit assez l’ironie avec laquelle l’émancipation des femmes peut être perçue. Du XVIIe siècle à nos jours, une femme qui lit est dangereuse pour l’équilibre familial et social. Une femme qui écrit exerce pire menace encore… Nous voudrions examiner, dans le cadre de ce séminaire, le point de vue de Molière sur la relation des femmes à l’amour et au savoir. Si, dans Les Précieuses ridicules (1659), comédie de mœurs et de caractère, le dramaturge dénonce les travers des émules provinciales des Précieuses de l’Hôtel de Rambouillet, il condamne, dans Le Misanthrope (1666), la coquetterie d’une Célimène aggravant par ses jeux les délires mélancoliques d’Alceste. Dans deux registres différents : une farce liée à la connaissance, une tragi-comédie ayant pour thème l’amour déçu, la femme est la cible privilégiée. On ne parlera pas pour autant de misogynie : dans L’École des femmes (1662), en effet, c’est Arnolphe le personnage ridicule : quadragénaire tyrannique, il voudrait enfermer Agnès, « le joyau de la pièce » selon Marcel Maréchal, dans une bienheureuse innocence qui la protègerait des assauts du jeune Horace. Silencieuse et soumise à son tuteur au début de l’intrigue, Agnès s’émancipe peu à peu et ose lui tenir tête. Celui-ci ne l’entend pas de cette oreille et laisse éclater sa colère. Mais devant s’éloigner pour affaires, il ne pourra empêcher l’amour d’éclore entre les jeunes gens, puis de s’embraser. « Le gros matou noir s’est permis une cavale : cela a suffi au ‘petit chat’ pour mourir et à Agnès pour naître à la vie ». Sublime morale que cet « amour qui peut tout ». On dit que les amours tumultueuses de Molière et de l’actrice Armande Béjart lui servirent de modèle. Ce qui nous retiendra surtout, c’est la façon dont la femme, sous le regard de l’homme, qu’il soit attendri ou jaloux, peut se faire. Comprenons : se former, puis s’affranchir de toute autorité.

 

Corpus :

Les Précieuses ridicules (1659)

Les Femmes savantes (1672)

L’École des femmes (1662)

Le Misanthrope (1666)


NB. Des mises en scène de ces pièces seront projetées en cours, commentées et comparées.


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Keine Einordnung ins Vorlesungsverzeichnis vorhanden. Veranstaltung ist aus dem Semester WiSe 2013/14 , Aktuelles Semester: SoSe 2024