Kommentar |
Le mythe de Paris est resté jusqu’à aujourd’hui le mythe urbain par excellence. Le philosophe Walter Benjamin a été l’un des premiers critiques à s’y intéresser en publiant en 1939 Paris, capitale du XIXe siècle. Concu d’abord, entre 1927 et 1929, comme une „féérie dialectique“ proche, par l’inspiration, des déambulations surréalistes d’André Breton (Nadja, 1928), ce projet d’essai sur les „passages“ parisiens changea de nature lorsque Benjamin le reprit en 1934. Il devint alors „une histoire sociale de Paris au XIXe siècle“ et, plus largement, une tentative d’interprétation globale du XIXe siècle et de sa modernité. Le sujet sera repris dans les années 90 par Karlheinz Stierle dans un ouvrage qui fait autorité : Paris et son discours, la capitale des signes. Des Halles peintes par E. Zola au Métro raconté par C. Wajsbrot, Paris possède un ventre, un coeur et une ame que les romanciers français ont fait battre à des rythmes bien différents. |
Literatur |
Corpus :
E. Zola, Le ventre de Paris (1873)
A. Breton, Nadja (1928. Éd. revue en 1962)
R. Queneau, Zazie dans le métro (1959)
C. Wajsbrot, Nation par Barbès (2001) |